En savoir plus sur les examens du bilan d'extension
L'échographie utilise une sonde émettant des ultrasons qui se réfléchissent sur les organes et produisent alors des échos. Ces échos sont enregistrés et utilisés pour créer les images des organes examinés. L'échographie est réalisée en passant la sonde sur le ventre (échographie trans-abdominale ou percutanée). Elle permet de visualiser la vessie et de rechercher l’existence d’un envahissement tumoral. Cet examen est parfaitement indolore.
Cet examen permet de voir à l’intérieur de la vessie à l’aide d’un fibroscope, tube souple et fin équipé d’une micro-caméra électronique qui montre, filme et photographie. Cet examen permet aussi d’effectuer des prélèvements ou biopsie sur une zone suspecte. Cela consiste à prélever un petit morceau d’une lésion pour en analyser les cellules au microscope (cette analyse s’appelle une analyse histologique et le médecin spécialiste qui la réalise est un anatomo-pathologiste).
C’est une radiographie des reins et des voies urinaires (uretères, vessie) qui se fait après l’injection intraveineuse d’un produit opaque qui s’élimine par l’urine. Des radiographies sont réalisées à intervalles réguliers durant l’examen et permettent de visualiser les différentes parties de l’appareil urinaire au fur et à mesure que le produit opaque s’élimine : d’abord les reins puis les uretères (fins tuyaux reliant les reins à la vessie) puis la vessie et l’urètre. Cet examen permet de déceler des anomalies dans la forme ou morphologie des organes mais aussi d’explorer le fonctionnement des reins en mesurant la vitesse et la quantité de produit opaque éliminé. Cet examen ne nécessite pas d’hospitalisation ou d’immobilisation prolongée après l’examen.
C'est une technique de radiographie sophistiquée, qui à l'aide d'un ordinateur permet d'obtenir des images en deux dimensions des organes du corps humain. Cet examen est indolore mais dure un peu plus longtemps qu'une radiographie ordinaire ( entre 10 et 30 minutes). Des produits de contraste sont utilisés pour permettre de mieux visualiser certains organes : il peut s'agir de produits s'injectant dans une veine ou de produits à avaler. Ces liquides contiennent de l'iode, il est donc important de signaler lors de la prise de rendez-vous tout antécédent d'allergie à l'iode. Ceux-ci ne contre-indiquent pas la réalisation de l'examen mais il est nécessaire alors de prendre des médicaments anti-allergiques avant sa réalisation.Cet examen va permettre de mettre en évidence la présence d'une tumeur du col de l’utérus et de mesurer son extension. Il permet aussi de rechercher l’existence de ganglions envahis et de rechercher d ‘éventuelles métastases.
Cet examen ressemble au scanner mais, au lieu d'utiliser des rayons X pour visualiser les organes, on se sert d'un champ magnétique. On obtient ainsi des images des organes à l'intérieur du corps. Un produit de contraste peut être injecté dans une veine pour améliorer la qualité des images. Il ne contient pas d'iode.Cet examen est indolore et dure environ une heure. Le patient est allongé dans une sorte de grand tube fermé et il est important de rester immobile. Cela peut être désagréable pour les personnes souffrant de claustrophobie, il faut le signaler avant la réalisation de l'examen. D'autre part, cet examen ne peut être fait si le patient est porteur d' un élément métallique à l'intérieur du corps comme un pace-marker, une vis ou un clou osseux .Là aussi, il faut le signaler avant la réalisation de l'examen.L’IRM est nettement supérieur au scanner pour le bilan d’extension loco-régional des cancers du col ; en revanche les deux techniques rapportes des résultats similaires pour la détection des atteintes ganglionnaires. L’IRM est aussi l’examen de première intension pour le suivi thérapeutique des cancers du col et permet de détecter les récidives.
La tomographie d’émission à positron (TEP ou " PET-scan" pour les anglo-saxons) est une technique d’imagerie fonctionnelle qui possède un important potentiel diagnostique et dont le développement est incontournable dans les années à venir en cancérologie Il s'agit d'un examen d'imagerie de type scanner, avec des caméras qui détectent des radioéléments émetteurs de particules chargées positivement ou positrons. Dans les cancers du col le PET-Scan permet de voir des atteintes ganglionnaires passées inaperçues au cours des autres examens, de suivre l'évolution d'un cancer durant le traitement, et de déceler d'éventuelles rechutes. C'est un examen relativement récent et on peut en attendre de nombreux progrès.
Cet examen permet d’examiner les parois de la partie basse du côlon, le rectum. Pour cela, on introduit un tube souple et fin par l’anus. Ce tube est fait d’une microcaméra électronique qui montre, filme et photographie. Ces tubes permettent aussi d’enlever des polypes et de réaliser des biopsies c’est-à-dire de prélever un petit morceau d’une lésion pour en analyser les cellules au microscope (cette analyse s’appelle une analyse histologique et le médecin spécialiste qui la réalise est un anatomo-pathologiste).Avant l’examen, il est nécessaire de « nettoyer le rectum» : pour cela, on demande à la patiente de prendre un lavement qui va « vider » cette partie de l’intestin . On vous demandera aussi de ne pas boire ou manger le matin de votre examen.Cet examen peut se pratiquer avec une anesthésie générale légère.La durée de l’examen est de 15 minutes en moyenne. La surveillance médicale dure 3 heures environ après l’examen.
Le but de cet examen est de prélever des ganglions lymphatiques qui se trouvent autour de l’utérus (pelviens) et le long des gros vaisseaux sanguins (lombo-aortiques). Ainsi, ces ganglions peuvent être examinés pour rechercher des cellules malignes et le médecin peut savoir si il existe une atteinte ganglionnaire et connaître son importance au nombre de ganglions atteints. Ceci est utile pour décider du traitement à proposer à la patiente.Cet examen consiste une fois la patiente endormie à introduire une sonde dans l’abdomen et à injecter du gaz (CO2) pour dilater l’abdomen et permettre une meilleure observation des organes. Puis une incision est pratiquée, le plus souvent près du nombril, pour introduire un appareil muni d’une fibre optique (coelioscope). Ce coelioscope, relié à un écran de télévision, permet de visualiser les différents organes. D’autres incisions dans la région située au-dessus du pubis sont faites et permettent d’introduire d’autres instruments pour pratiquer des prélèvements. Le gaz est ensuite évacué et les incisions sont suturées. Cet examen est réalisé sous anesthésie générale et nécessite une hospitalisation. C’est un geste chirurgical avec les mêmes éventuelles complications que la chirurgie traditionnelle.
Cet examen est utile pour rechercher des métastases osseuse. On injecte à la patiente un produit faiblement radio-actif qui a une grande affinité pour le squelette. Ce traceur est composé de phosphates marqués au Technétium 99. La quantité du produit injectée dépend de la corpulence et de l’âge, entre 5 et 15 millicuries au total, ce qui expose à une radiation faible (équivalente à celle d’une radiographie du thorax). Trois à cinq heures après l’injection, la scintigraphie squelettique est réalisée avec des appareils spéciaux et elle permet de réaliser un examen entier du squelette. La plupart des lésions osseuses se traduisent par une zone hyperactive. La scintigraphie détecte les métastases osseuses, en particulier celles qui ont échappé à la radio ou qui sont indolores. Elle précise leur siège et leur diffusion. Mais tout ce qui fixe n’est pas une métastase osseuse : une fracture, une infection osseuse, ou une arthrose peuvent fixer.
Ce sont des substances qui sont produites par les cellules tumorales et qui sont libérées dans le sérum où elles peuvent être dosées sur un échantillon de sang. Leur taux est grossièrement proportionnel au volume de la tumeur mais la majorité de ces marqueurs n’est pas spécifique du cancer : en effet, on les retrouve en petites quantités à l’état normal et elles peuvent être modérément augmentées par des maladies bénignes. Leur dosage n’a que peu de valeur pour le diagnostic mais a plus d’intérêt pour surveiller un malade traité d’un cancer connu : la répétition des dosages montre que le marqueur diminue et se normalise avec le traitement, puis éventuellement réaugmente lors d’une rechute tumorale.