Mieux diagnostiquer
Le cancer de l’ovaire est le plus souvent diagnostiqué à un stade avancé de la maladie réduisant les chances de guérison de la patiente. En effet, les signes ressentis sont discrets, peu évocateurs d’une pathologie de l’ovaire et d’apparition tardive.
L’idéal serait de disposer d’un test permettant de dépister les cancers de l’ovaire à un stade précoce où les chances de guérison sont les plus grandes (les patientes chez qui est diagnostiqué un cancer limité à un seul ovaire (dit stade I), auront une survie après traitement nettement supérieure aux autres). De plus, les traitements d’un cancer de l’ovaire à un stade peu évolué sont moins lourds et moins traumatisants pour la patiente. Actuellement, des recherches sont en cours pour déterminer et évaluer le dosage sanguin de différents marqueurs, comme le « lipid lysophosphatic acid « (LPA) par exemple, qui pourraient permettre un diagnostic précoce.
En cas de prédisposition familliale connue (mutation des gènes BRCA 1 et 2), une surveillance particulièrement rapprochée est proposée.Un traitement préventif peut être proposé. En discuter avec le médecin spécialiste.
La recherche de facteurs pouvant prédire l’évolution du cancer (et surtout le risque de rechute) est capitale pour adapter le traitement des patientes. Cela permettrait d’éviter une chimiothérapie après un traitement chirurgical complet s’il n’existe pas de risque de rechute ou au contraire de renforcer le traitement par une chimiothérapie si le risque est présent. Des analyses du génome à grande échelle (puces à ADN) pourraient permettre d’identifier de ces nouveaux marqueurs moléculaires.
L’amélioration des connaissances sur le myélome permet d’améliorer la prise en charge des patients : savoir comment un plasmocyte devient une cellule maligne, quels facteurs favorisent sa croissance peuvent permettre d’identifier de nouveaux facteurs pronostiques qui aideront les médecins à adapter le traitement en fonction de chaque patient et de trouver de nouveaux traitements. Une nouvelle technique, l’analyse par puces à ADN ou micro array permet d’analyser le profil d’expression des gènes des cellules. Cette technique peut s ‘appliquer aux cellules tumorales et notamment aux cellules plasmocytaires. Le but de cette analyse est d’essayer de retrouver des anomalies des gènes ou de leur façon de s’exprimer. Les techniques disponibles permettent d’analyser l’expression de dizaines de milliers de gènes à partir d’un échantillon tumoral et de dresser ainsi un véritable portrait moléculaire de la tumeur. L’analyse de ces gènes permettra d’établir de nouveaux facteurs pouvant prédire l’évolution du myélome (lente ou rapide et d’adapter les traitements en fonction de ces résultats), de comprendre les mécanismes d’apparition de résistances aux traitements et de trouver de nouvelles cibles pour des traitements innovants.
Cette analyse dans le cas du myélome ne se borne pas à la tumeur elle-même, mais s’intéresse aussi au stroma de la moelle osseuse et aux cellules osseuses (micro environnement tumoral) pour y rechercher les facteurs qui peuvent favoriser sa croissance.