L’échographie pelvienne

L’echographie est l’examen de première intention dans le bilan d’une masse annexielle suspecte, cette examen est non invasif, peu coûteux et facilement disponible. Elle va permettre de confirmer la présence d’une tumeur ovarienne, sa nature solide, liquide ou les deux, sa taille mais elle ne permet pas de déterminer s’il s’agit d’une tumeur maligne (cancéreuse) ou bénigne (non cancéreuse). Elle détecte une tumeur à partir d’un diamètre de 1,5 cm et permet aussi de vérifier l'état des organes voisins, afin de rechercher une ascite (présence de liquide dans l’abdomen). C’est un examen indolore, qui permet de visualiser les organes grâce à l’émission d’ultra-sons par une sonde.

Pour explorer la région pelvienne (où se trouvent les ovaires et l’utérus) cet examen peut se faire en passant une sonde sur la peau juste au-dessus du pubis ou bien en plaçant cette sonde à l’intérieur du vagin (cela reste parfaitement indolore). Cette échographie pelvienne peut être complétée par une échographie abdominale qui va explorer les autres organes du ventre si le médecin le juge utile.

Cette échographie peut suffire à avoir une idée précise de la tumeur. Si ce n’est pas le cas, le médecin peut alors compléter le bilan par un scanner ou bien par une IRM (Imagerie à Résonance Magnétique Nucléaire). Le but poursuivi est le même : avoir une idée précise de la tumeur et de son extension dans l’organisme.

  • apporter ses anciennes échographies, l'ordonnance ou la lettre du médecin ;
  • apporter ses papiers administratifs même en cas de prise en charge par l’assurance maladie ;
  • signaler les opérations chirurgicales antérieures. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun


Le patient s’installe sur une couchette (table d'examen). Le médecin (radiologue) applique sur la peau un gel qui supprime la présence d'air entre la sonde et la peau. Puis il déplace sur la partie du corps à examiner la sonde qui émet des ultrasons ; la durée de l’échographie est variable. En moyenne, elle dure quinze minutes ; après l'examen, le patient retourne chez lui sans surveillance particulière.