En France, la prévention du cancer du foie passe par la prévention de la cirrhose pour limiter son incidence. En effet, en Europe la cirrhose est à l’origine de 75% des carcinomes hépatocellulaires. Pour cela, il faut réduire la consommation d’alcool et prévenir les inflammations infectieuses des cellules du foie. L’autre mesure consiste à réduire les risques d’infections par les virus de l’hépatite :
La vaccination des enfants à Thaiwan contre l’hépatite a entraîné une diminution considérable de l’incidence du cancer du foie. D’autres méthodes de prévention sont à l’étude : Deux essais randomisés ont des résultats différents évaluant l’utilisation d’acide polyprénoique en chimio-prévention primaire. Ce produit a montré un effet préventif chez les animaux ; il est efficace dans la prévention du développement de nouvelles tumeurs après traitement curatif. Le diagnostic précoce du carcinome hépatocellulaire est pratiqué au moyen d’un test qui mesure le taux d’alfa-foetoprotéine (αFP) dans le sang. Il s‘agit d’une protéine que produisent certaines tumeurs du foie. Il est donc d’une grande valeur pour une détection plus précoce chez les personnes exposées à un risque plus élevé de maladie. Il doit être associé a une échographie du foie. |
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