Prévention
Elle a pour objectif de prendre en charge les effets secondaires des traitements et de détecter les signes de rechute locale et de métastase. Cette surveillance est un ensemble de consultations programmées avec le médecin. Il va rechercher les signes de récidive et prescrire des examens complémentaires s’il le juge utile. Le risque de rechute est important durant les trois premières années qui suivent le traitement.
Le cancer du côlon est un cancer fréquent et se développe à partir de tumeurs bénignes, les polypes adénomateux. Donc la détection et la résection de ces polypes pourraient réduire la mortalité du cancer colorectal.La recherche de sang dans les selles est actuellement le seul moyen de dépistage reconnu. Un de ses inconvénients est d’être peu spécifique : en effet, il détecte un saignement occulte mais ce saignement n’est pas obligatoirement du à l’existence d’un polype ou d’un cancer.De nouveaux moyens de dépistage sont à l’étude, dont la spécificité serait plus grande : recherche dans les selles par analyse ADN de la présence du gène APC (Adenomatous Polyposis Coli), coloscopie virtuelle et pratique d’une coloscopie unique dans la vie.
Il existe de nombreux agents qui sont de possibles candidats comme chimioprévention, du cancer colorectal. Jusqu’à présent, s’il existe des raisons de penser que ces composés peuvent empêcher ou diminuer la formation de polypes, aucun essai clinique n’a apporté la preuve de leur efficacité. Il s’agit des anti-inflammatoires non stéroïdiens dont notamment la famille des inhibiteurs de COX-2, la vitamine A, vitamine C, vitamine D vitamine E et la supplémentation en Calcium.